OphacoBy Ophaco12 mars 20253 Minutes
Table ronde HPV 25.02.28 4
Le 27 février dernier, l’OPHACO participait à la table ronde « Elimination des cancers liés au HPV en Belgique d’ici 2030 », organisée par 
l’association Gynca’s, qui se déroulait à la Chambre des Représentants 
en présence de professionnels de la santé, de patients et d’acteurs 
du monde académique et politique.
La voie belge vers l’objectif 90/90/2030

Chaque année, en Belgique, plus de 1 000 nouveaux cas de cancer causés par le papillomavirus humain (HPV) sont diagnostiqués.

Face à ce fléau, l’Organisation mondiale de la santé et la commission européenne ont fixé des objectifs en matière de vaccination, de dépistage et de traitement afin d’éliminer les cancers liés au HPV.

En ce sens, la Belgique doit viser l’objectif 90/90/2030 : d’ici 2030, 90% de la population cible devra être vaccinée contre le HPV et 90% de la population cible devra être dépistée pour le cancer du col de l’utérus.

Pour atteindre cet objectif, un livre blanc a été publié – « Advancing public health : a roadmap to eliminating HPV-related cancers and diseases in Belgium by 2030 » – reprenant des recommandations concrètes en matière de vaccination, de dépistage et de gestion des données de santé notamment. Il s’agit également d’un appel à l’action à destination des décideurs politiques belges.

L’appel du monde politique

Lors de la table ronde, les acteurs du monde politique ont lancé, de manière unanime, un appel aux pharmaciens. Ils sont convaincus que nous avons un rôle à jouer en matière de dépistage. En effet, la crise COVID a permis aux pharmaciens de s’investir de manière accrue dans le testing et le dépistage. Les représentants politiques présents ont alors insisté pour poursuivre en ce sens et élargir les compétences de nos équipes officinales.

L’OPHACO a à cœur de répondre à cet appel qui s’inscrit pleinement dans le cadre des priorités politiques défendues au sein de notre mémorandum. Nous sommes convaincus qu’il faut exploiter davantage l’accessibilité et les compétences spécifiques des pharmaciens dans la stratégie de dépistage et de testing. En raison de leur accessibilité, les pharmaciens sont souvent un interlocuteur de première ligne. Par ailleurs, pharmacies sont bien situées, ouvertes pendant une grande partie de la journée et reçoivent les patients sans rendez-vous. Cela les rend plus accessibles que n’importe quel autre établissement de soins. Les services de santé préventifs en officine constituent une piste intéressante dans l’intérêt individuel du patient, dans l’intérêt de la santé publique et de la durabilité de notre système de soins de santé. En effet, cela permet un diagnostic précoce et une orientation vers des soins spécialisés.

Ensemble pour l’élimination des cancers liés au HPV d’ici 2030 !